« Arrivé l’âge du départ à la retraite, il n’était pas question que je ne fasse rien », François D’Ambra, franchisé La Pizza de Nico Vandoeuvre-lès-Nancy
En 2017, alors qu’il est à l’aube de la retraite après 33 ans de carrière, François D’Ambra saute le pas de l’entrepreneuriat. Après une première expérience entrepreneuriale dans le conseil, il change totalement de secteur d’activité pour ouvrir une pizzéria La Pizza de Nico à Vandœuvre-lès-Nancy, dans la périphérie Sud de Nancy (Meurthe-et-Moselle). François D’Ambra répond à nos questions.
Pouvez-vous nous présenter succinctement votre parcours professionnel ?
J’ai réalisé l’ensemble de ma carrière au sein du groupe Steelcase Strafor, leader mondial du mobilier de bureau. Pendant 33 ans, j’ai évolué sur différents types de postes, toujours dans le domaine commercial. J’ai également géré l’animation d’un réseau de concessionnaires sur l’Alsace / Franche Comté. J’avais donc déjà une approche de l’entrepreneuriat en réseau.
Qu’est-ce qui vous a poussé à vous lancer dans la création d’entreprise et ouvrir une pizzéria La Pizza de Nico ?
Arrivé à l’âge canonique du départ à la retraite, (…) il n’était pas question que je ne fasse… rien !
Arrivé l’âge canonique du départ à la retraite, je me suis interrogé sur ce que j’allais faire. J’étais en parfaite santé et il n’était pas question que je ne fasse… rien ! J’avais besoin d’être utile, d’apporter quelque chose aux autres. J’ai créé une première activité de conseil aux entreprises, ce qui ne m’a pas apporté la satisfaction attendue. J’ai aussi fait beaucoup de bénévolat.
Je connaissais l’expert-comptable qui s’occupait du réseau et qui m’a assuré que c’était un business model qui fonctionnait bien.
Finalement, j’ai découvert La Pizza de Nico par hasard. C’est une personne qui connaissait Nico [Nico Palea, fondateur du réseau, Ndlr] et qui me l’a présenté. Je connaissais aussi l’expert-comptable qui s’occupait du réseau et qui, donc, connaissait les chiffres et m’a assuré que c’était un business model qui fonctionnait bien.
Le concept de La Pizza de Nico, situé entre la restauration rapide et la restauration traditionnelle, m’a séduit. Une relation privilégiée avec la tête de réseau, dont je partage les valeurs. Un bon aperçu du fond et de la forme de la franchise La Pizza de Nico m’a totalement convaincu.
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Comment vivez-vous votre vie de chef d’entreprise au quotidien ?
Le plus gros challenge c’est le recrutement d’une équipe qui soit performante et professionnelle tout en prenant plaisir, ce qui est essentiel. D’une part, parce que c’est là où vous passez presque un tiers de votre vie, mais aussi parce les clients ressentent la bonne ambiance au sein du restaurant.
Comment avez-vous vécu la crise du Covid ?
Étonnamment, très bien. Lors du premier confinement, mi-mars 2020, les étudiants sont partis massivement alors qu’ils représentent une part importante de notre clientèle, ce qui nous a fait craindre une perte significative de chiffre d’affaires. Cependant, nous avons pu rapidement renforcer notre présence grâce aux accords-cadres négociés bien en amont par le réseau avec les plateformes de livraison. De plus nous utilisions déjà la commande en ligne, ce qui nous a permis de continuer d’être très présent et de proposer nos services pour booster notre CA.
Notre positionnement, entre restauration classique et traditionnelle, unique à Vandœuvre, nous a permis de faire la différence
Notre positionnement entre restauration traditionnelle et rapide, unique à Vandœuvre, nous a permis de faire la différence avec les autres fast-foods. A la levée du confinement, nous avons réalisé un excellent mois de juin suivi d’un mois de juillet très favorable, alors que c’est habituellement un mois plus creux pour nous, en raison des vacances d’été.
Que vous apporte le réseau La Pizza de Nico dans le développement de votre restaurant ?
Tout d’abord son dynamisme et l’accompagnement au quotidien de l’ensemble des équipes supports. L’avantage, c’est que tout l’environnement est géré par la franchise : les achats, les produits, les recettes, le packaging, le marketing, la communication avec les outils digitaux, le logiciel de caisse, etc.
Mais le plus important, est de côtoyer une tête de réseau qui a l’esprit ouvert et qui est à l’écoute des propositions des franchisés. Ce partage d’idées se fait notamment grâce au Conseil des partenaires-franchisés, composé de partenaires élus et de salariés de la tête de réseau, qui se réunissent plusieurs fois par an.
Quel(s) conseil(s) donneriez-vous à un porteur de projet qui souhaite ouvrir son propre restaurant ?
Pour réussir il faut être acteur dans son restaurant, mais aussi dans la vie de la cité, ne pas hésiter à engager des actions en faveur des associations sportives ou autres, se faire connaitre des politiques, s’engager dans les associations de commerçants, les réseaux professionnels, etc. Bref être présent et se rendre utile, ça nous revient.
Si, comme François, vous souhaitez ouvrir un restaurant et réussir sur votre territoire, nous vous proposons de participer à une Journée Découverte.